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Le 19 novembre 2013

L’alliance pancanadienne pour la tarification des médicaments (PCPA): Quelle est la suite des choses?
Serez-vous prêt lorsque la PCPA deviendra une réalité pour votre marque?

Dans un environnement réglementaire en constante évolution, les stratégies de tarification et d’accès au marché sont constamment mises à l’épreuve et réexaminées pour s’ajuster aux nouvelles initiatives gouvernementales. L’activité de cette soirée a pris la forme d’un groupe de discussion entre des intervenants de l’industrie et du gouvernement autour de l’alliance pancanadienne pour la tarification des médicaments (PCPA) et pour entendre de nouveaux points de vue provenant de recherches indépendantes.

Le groupe de discussion se composait de : Walter Robinson, vice-président, Affaires gouvernementales, Rx&D; Judy McPhee, Directrice exécutive des services pharmaceutiques, Ministère de la santé et du bien-être au Gouvernement de la Nouvelle Écosse; Ghislain Boudreau, vice-président, Affaires publiques, Pfizer Canada; et Adrienne Blanchard, associée chez Norton Rose Fulbright.

L’animateur de la soirée était Bill Dempster, Co-fondateur, 3Sixty Public Affairs Inc. Il a débuté la soirée en expliquant l’origine de la PCPA. Il a mentionné que le but ultime de la PCPA est d’obtenir des prix moins élevés pour les médicaments des Canadiens, parce qu’ils paient davantage pour leurs médicaments que les autres peuples à l’échelle mondiale.

Judy McPhee a été la première panéliste à prendre la parole. Elle a expliqué que la PCPA est actuellement dirigée par l’Ontario et la Nouvelle-Écosse, mais que toutes les provinces y participent, à l’exception du Québec. Elle a mentionné que l’objectif global de la PCPA consiste à augmenter la durabilité des programmes de médicaments en offrant un accès plus abordable aux médicaments qui apportent une valeur au système de soins de santé. Elle a précisé que les Canadiens et les gouvernements veulent un accès uniforme aux médicaments à l’échelle du pays et qu’il faut régler la question des prix pour obtenir cette uniformité. Elle a expliqué que l’industrie pharmaceutique les avait approchés au sujet d’ententes sur les inclusions de produits (PLA), mais que leur plus grand défi a été l’absence d’un processus ou d’une structure de gouvernance officiels en vue de remplir leurs mandats. Elle a expliqué que les objectifs de la PCPA sont d’augmenter l’accès à des choix de traitements médicamenteux, d’améliorer la cohérence des inclusions de médicaments à l’échelle du pays et de réduire le chevauchement des négociations et l’utilisation des ressources.

Ghislain Boudreau était le deuxième panéliste. Il était d’avis que, dans les négociations avec l’APTM, le thème commun était qu’on se concentrait trop sur l’approche de la limitation des coûts à court terme et pas assez sur les options sans lien avec les prix, par exemple la couverture avec des données probantes, les possibilités d’investissements, les programmes d’éducation et les solutions à valeur ajoutée, etc. Il pensait que l’objectif était plus large que le concept volume-prix et que c’était un élément qu’il fallait « remettre sur la table ».

Une autre panéliste, Adrienne Blanchard, a fait remarquer que la PCPA n’a pas de statut juridique, ce qui a des répercussions. Il est difficile pour les parties qui travaillent au sein de la PCPA de savoir quelles sont les attentes. Elle a mentionné qu’il y a des enjeux administratifs, des enjeux de prix et des points commerciaux à prendre en compte.

Après les exposés des panélistes, les membres de l’auditoire ont pu poser des questions.

La première question portait sur le processus et la gouvernance de la PCPA. Judy a répondu franchement à cette question, en disant que le processus actuel n’est pas parfait, mais que la PCPA a le désir de le rendre plus officiel et structuré avec plus de transparence. Elle a insisté sur le fait qu’elle est convaincue qu’il n’y avait aucune duplication dans leurs processus en ce qui a trait au Programme commun d’évaluation des médicaments (PCEM) ou au Pan-Canadian Oncology Drug Review (P-CODER).

La deuxième question de l’auditoire portait sur l’optimisation de la capacité en R-D au Canada, plutôt que de se concentrer sur la limitation des coûts. Walter Robinson y a répondu en disant qu’il faut qu’il y ait un “trait net et continu” de l’innocuité à l’évaluation des technologies de la santé aux discussions sur les prix/négociations pour le remboursement des produits. Il pense que cela permettrait au processus d’être le plus vaste possible et le plus sécuritaire possible, de sorte que les patients canadiens puissent avoir un accès plus rapide aux médicaments et que la PCPA puisse réduire les coûts intégrés pour l’industrie tout en étant équitable pour les gouvernements. Ghislain Boudreau a ajouté qu’il faut réévaluer l’étude des médicaments à l’intérieur du « moule à court terme », et qu’il faut réévaluer la gestion de la technologie de la santé à l’échelle du cycle de vie des produits, parce que cela démontrerait la valeur à long terme des médicaments.

Une autre question qui a été soulevée portait sur ce qui se produirait si le processus de tarification pancanadien faisait baisser les prix à un point tel que cela pourrait décourager les sociétés pharmaceutiques de lancer des nouveaux produits (y compris des génériques). La question au panel était la suivante : « Comment vous assurez-vous que vous n’en arrivez pas au point où vous ne chassez plus la concurrence? » Judy McPhee a répondu que la PCPA était au courant de ce problème, mais elle a précisé que la PCPA voit actuellement venir les entreprises avec des prix plus élevés puisqu’elles savent qu’ils vont être négociés à la baisse pendant le processus. Elle a mentionné que les entreprises pharmaceutiques de marque approchent chaque jour la PCPA pour négocier des ententes visant à réduire leurs prix afin de faire baisser les coûts des génériques, plus particulièrement quand les médicaments de marque atteignent la fin de leur brevet. Judy a mentionné que le processus de la PCPA n’est pas conçu pour faire baisser le coût des médicaments de marque. Elle a répondu au commentaire d’un membre de l’auditoire selon lequel si une entreprise arrivait avec un prix transparent au début des négociations, ils ne se feraient pas baisser encore plus leurs prix. Judy a mentionné qu’elle était au courant de cette perception de la PCPA, mais elle a affirmé que cela n’était pas vrai.

Une question a été soulevée sur la position du Québec dans toutes ces négociations et Judy a répondu que le Québec n’a pas participé du tout au processus de tarification. Elle a cependant précisé que la PCPA accueillerait le Québec dans tous les processus de la PCPA. Ghislain a ajouté qu’il y a une ouverture à embarquer dans une entente sur les inclusions de produits (PLA) avec le gouvernement du Québec, mais il sent qu’il faudra du temps et qu’il est nécessaire d’exercer une certaine pression sur eux pour que cela arrive.

La dernière question de la soirée portait sur les payeurs privés et sur l’intérêt éventuel de leur participation au processus de la PCPA. Judy a donné une réponse honnête, et dit qu’elle ne le savait pas à l’heure actuelle. Walter a répondu que plusieurs enjeux juridiques entourent cette question et que cela en faisait un sujet difficile à aborder.

L’activité de cette soirée fut, somme toute, un succès retentissant, puisqu’elle a provoqué des discussions stimulantes et qui suscitent la réflexion!

Cliquez ici pour lire l’article Pan-Canadian Pricing Alliance dans le numéro de novembre du magazine Inside Policy.

Lara Holmes
Medical Writer
Courriel: lholmes@videotron.ca
Cell: 514-425-4977
Pharma411

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Le mardi 17 novembre 2020

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