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Le 28 septembre 2010
L’accès aux marchés pharmaceutiques : forces, faiblesses, possibilités et menaces

Le mardi 28 septembre, Jadzia Ronald, présidente du CMPQ, a souhaité la bienvenue à une salle comble à l’occasion du premier souper conférence de l’année 2010-2011. En association avec l’Association canadienne pour le remboursement des soins de santé, et sous les auspices de Lundbeck, le commanditaire de la partie éducative de la soirée, l’auditoire a eu tous les détails sur le monde turbulent de l’accès aux marchés et sur le remboursement des soins de santé à l’échelle du Canada.

Dan Léger, vice-président du CMPQ et directeur du Marketing à Lundbeck, a présenté les membres du groupe d’experts : Rosemary Bacovsky, présidente d’Integra Consulting, établie à Calgary et ancienne directrice du ministère de la santé et du bien-être de l’Alberta; Deb Saltmarche, vice-présidente, affaires pharmaceutiques, Association canadienne des chaînes de pharmacies ; et Bernard Lachapelle, président du Groupe JBL.

Tout comme Jadzia et Dan l’ont souligné dans leurs présentations, le sujet de l’accès aux marchés était tout naturel pour démarrer l’année en raison du rôle joué par l’accès aux marchés et le remboursement dans la vitalité de notre industrie. Ainsi que Dan l’a rappelé au groupe, nous vivons vraiment un virage sismique sur le plan des règles de fixation des prix et de commercialisation.

Les trois conférenciers ont donné leur point de vue sur les forces, les faiblesses, les possibilités et les menaces auxquelles sont confrontées les entreprises membres des Rx&D ainsi que les entreprises de produits génériques.

Rosemary Bacovsky s’est concentrée sur les discussions portant sur une stratégie de fixation des prix pancanadienne éventuelle dont l’Ontario prendrait la tête. Les ministres de la santé des provinces et des territoires du Canada sont impatients d’élaborer une politique exhaustive d’ententes en matière d’inclusion des prix en vue de contrôler les coûts. Il reste à déterminer exactement ce qu’une telle politique engloberait, mais il est certain qu’elle donnerait lieu à une pression à la baisse exercée sur les entreprises de produits génériques. Cela signifiera que les comparateurs seront d’autant plus grands pour les entreprises membres des Rx&D. Une participation active à des initiatives en vue d’une amélioration de l’utilisation des médicaments est importante afin de profiter de ce nouvel environnement. Cela signifie une concentration plus grande sur les équipes de soins primaires et sur les relations entre les prescripteurs et les pharmaciens.

Deb Saltmarche a souligné le fait que le modèle d’affaires actuel des chaînes de pharmacies est tout simplement non viable. Le champ de pratique des pharmaciens est en train de passer d’un modèle fondé sur les transactions à un modèle fondé sur le service, dans lequel les marges bénéficiaires n’existent plus en réalité. Les pharmacies sont obligées de trouver des sources de rendement dans le système et de baisser leurs frais d’exploitation. À l’heure actuelle, les frais d’exécution des ordonnances ne sont pas remboursés adéquatement où que ce soit au pays. Les prévisions pour les pharmacies de l’Ontario chiffrent les pertes par pharmacie à 300 000 $ en 2011 et à 400 000 $ en 2012. Le Plan directeur de la pharmacie fournit une stratégie qui vise à clarifier ce que les pharmaciens et les pharmacies fournissent réellement aux Canadiens. Quelles sont les différences régionales ? Quels sont les services améliorés ? L’Association canadienne des chaînes de pharmacies se concentre sur une initiative de services de pharmacie canadiens et sur des solutions techniques intégrées. L’accent est mis sur une prestation de soins aux patients qui peut être adaptée aux exigences de chaque province et qui comprend une meilleure évaluation de la gestion des médicaments. L’Association canadienne des chaînes de pharmacies espère publier prochainement un livre blanc sur l’offre de soins optimaux aux patients tout en adaptant le modèle commercial pour les pharmacies.

Compte tenu de la pression en vue de diminuer les prix des médicaments génériques dans tout le Canada, que l’avenir réserve-t-il aux fabricants de médicaments innovateurs ? Selon Bernard Lachapelle, l’avenir à court terme sera assurément positif. En théorie, les gouvernements pourront économiser sur les coûts généraux des médicaments. Alors, on pourrait croire que l’argent pourrait être redistribué pour aller aux nouveaux médicaments. Pas si vite, dit Bernard Lachapelle, À moyen terme, cela creusera encore davantage l’écart avec les sociétés de produits génériques. Au bout du compte, le problème fondamental n’est pas le prix des médicaments. Le vrai coupable est le volume. Si l’on prend l’exemple du Québec, le coût des médicaments est passé d’environ 2,5 milliards $ en 2005 à un peu moins de 3,9 milliards $ l’an dernier. Pourtant, le coût moyen d’une ordonnance diminue. En revanche, le volume des ordonnances a augmenté de 7 %. Ce problème n’est pas vraiment abordé lorsque les payeurs s’efforcent de réduire encore les prix. Si l’on veut surmonter le principal obstacle à l’accès et au remboursement, il faudra faire preuve de beaucoup plus de transparence que ce qui existe actuellement. Pour cela, il faudra que les législateurs reprennent une partie du pouvoir qu’ils ont permis aux bureaucrates de prendre. Plus positivement, on constate une augmentation de la participation des parties prenantes, mais ne vous attendez pas à de la clarté dans un avenir rapproché.

Mike Leo, de Lundbeck, a ensuite lancé une invitation à une discussion animée avec l’assistance.

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