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La surcharge d’informations : il faut dompter le cheval de Troie

« L’ordinateur est le ‘cheval de Troie’ de notre société. La technologie de l’Internet nous a offert un nombre absolu de choix d’informations et ‘les gens ne veulent pas de choix absolu’ », a commenté Gerry McGovern. Cet auteur, chroniqueur et spécialiste de la gestion du contenu des sites Web, s’est adressé aux membres du CMPQ et leur a parlé avec humour et lucidité des stratégies pour s’attaquer à cette ‘surcharge d’informations’.

M. McGovern a présenté sept habiletés nécessaires au travailleur du savoir pour faire face à la surcharge d’informations. Il doit mieux penser, mieux planifier, mieux chercher, mieux organiser, créer un meilleur contenu, mieux collaborer et mieux réseauter.

Selon M. McGovern, nous avons présumé que nous n’avions pas besoin d’utiliser notre capacité de raisonnement puisque « l’ordinateur deviendra notre mémoire de substitution et notre cerveau de substitution ». Il a également vivement critiqué les contraintes de temps qui amènent les gens à produire le plus rapidement possible du contenu dans l’Internet, avec un minimum de réflexion préalable, pour être obligés de le réécrire par la suite.

« Le temps consacré à la recherche d’informations représente l’une des plus grandes pertes de productivité », a déclaré M. McGovern. Pour que les concepteurs de sites Internet et de moteurs de recherche créent de bons sites et de bons moteurs de recherche, ceux-ci doivent chercher des métadonnées et des plans de classification, des outils de navigation et de recherche, ainsi que des mises en page et des conceptions de pages.

« L’objectif du savoir est de susciter l’action », a précisé M. McGovern. « Nous voulons transférer notre savoir à nos clients pour que ceux-ci… agissent différemment ». Dans les communications par Internet, il a insisté sur la nécessité de fournir le bon contenu, en quantité suffisante, à la bonne personne, et de comprendre que les gens ont besoin d’un contenu récent et concis.

M. McGovern a également démontré comment l’Internet a alimenté un mouvement de coopération, aussi bien dans les milieux de travail que dans les milieux universitaires. L’information devenant obsolète très rapidement, le travailleur de l’information moderne ne peut pas se permettre de « stocker » des idées. Il a besoin de les partager avec d’autres personnes faisant partie d’un réseau humain. Pour conclure, il a fait remarquer que l’Internet offre, en puissance, la capacité inouïe de transmettre la cohésion de la stratégie et de la culture d’une entreprise à l’échelle de l’organisation, à la condition que cela réponde aux besoins de la personne qui visite le site Web.

Par Jadzia Jagiellowicz, président de Medanalyses Group Inc., qui offre des services de rédaction médicale et d’analyse du marché aux industries pharmaceutique, médicale et des soins de santé.